Billets d' Yves à Noé

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Si toi un, nous beaucoup

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lundi, avril 16 2018

Défiant toute humilité

Chaque fois qu'un "homo erectus politicus" se fait évincé par la sanction populaire, son ex-électorat doit subir une piqûre de rappel sur le panégyrique de ses "prouesses" ...sanctionnées. Bien sûr, les éditeurs sont toujours à l'affût des frasques et bons mots des coulisses du pouvoir. Les contorsions utilisées pour justifier les faits et gestes, voir les erreurs, durant les années en exercice sont intéressantes. Ce qui est sidérant, est ce besoin de vouloir se réapproprier la scène médiatique pour juger leurs successeurs et distribuer des bons points tel un monarque magnanime ! En fait, ils ne prennent pas conscience que leur temps est révolu. Quand un ex-président qualifié de "mou", essaye de retourner l'expression à son avantage, par le biais du foot, en précisant que c'est une vertu qui peut atteindre la perfection, la subtilité, l'élégance et la surprise on reste scotché. Ce manque d'humilité, avec une pointe de gaudriole, est certainement le résultat de quelques années passée sous les ors de la République qui mettrait à mal tout humain normalement constitué. Il y a de forte chance que les dirigeants des pays voisins exerçant sérieusement leur métier, car s'en est un, dans des locaux professionnels classiques n'ont pas ce problème. Gardons nos palais et musées historiques pour le décorum nécessaire à la diplomatie et au tourisme. Des lieux de travail rationnels dans des locaux modernes permettraient aux locataires éphémères de l'Elysée de garder les pieds sur terre en réduisant, par la même occasion, le train de vie de l'Etat...

jeudi, avril 12 2018

Trans appréhension

La société est un corps social qui a rarement le recul suffisant pour appréhender les concepts susceptibles de la déstabiliser dans certaines de ses valeurs. C'est à cet endroit que le journalisme a l'occasion de "redorer son blason" mais faute de se remettre en cause, il tombe dans ses faciles travers, arcbouté sur des clichés fossilisés qui obèrent tout espace aux personnes naturellement différentes. Un homme transgenre vient de donner naissance à un enfant de quoi troubler logiquement la collectivité peu préparée mais qui doit, néanmoins, se donner les moyens de comprendre et d'accepter cette situation, Aussitôt, toutes les émissions l'invite sur les plateaux, pour le soumettre à la sémantique de termes généraux inappropriés alors qu'il est là pour parler d'existence de personnes différentes de naissance. Transgenre est un terme déjà galvaudé auquel le traitement journalistique devrait redonner tout son sens. Bien sûr, les personnes qui se font opérées ou qui se suicident sont en proie à une détresse psychologique, car rejetées par la société. Elles représentent une partie de ce groupe mais l'autre partie est constituée de personnes qui ont la force d'assumer et de vivre naturellement leur spécificité ou leur condition de transgenre ou autre. Aux personnes classiquement sexuées d'avoir la démarche pour accepter cette différence. L'époque sollicite déjà énormément nos valeurs traditionnelles ( religions, économiques, numériques, politiques) mais ne doit-on pas faire un effort supplémentaire pour préserver une place à chaque être humain, quel qu'il soit..?

lundi, avril 9 2018

Social-potisme

Certains l'ont rêvé, d'autres n'hésitent pas à franchir le pas. La Chine va être régie dès ce printemps par l'application de notes sociales attribuées en fonction des faits et gestes des citoyens. Les démocraties modernes se font imposer sournoisement par de gros groupes industriels ou de communication la mise en place d'un tel système freiné par quelques commissions bien intentionnées. Mais, qui est dupe ? Il y a une faille dans notre modèle de gouvernance qui n'est, sans doute, pas préparé à gérer les courants hégémoniques des nouvelles technologies dévoyées. Un président récemment nommé à vie a désormais les coudées franches pour mettre sous tutelle ses 1,4 milliards de "groupies". Nous disposons du permis de conduire à points, ....voilà une idée lumineuse, vive le permis de vivre à points ! Même George Orwell dans ces romans de science-fiction n'aurait pas oser l'imaginer ! Le crédit social est né, variant en plus ou en moins en fonction des écarts de conduite ou des bonnes actions vues, bien sûr, d'un point de vue gouvernemental. Les populations n'ont pas fini de migrer, car peu d'hommes sains d'esprit sont capables de vivre sous un tel "joug numérique". Après la suppression des VPN, de l'imposition des paiements par carte, de la mise en place systématiques des caméras..., cet ancien pays, berceau de la sagesse, crée la" laisse virtuelle". Cela nous laisse pantois et pourtant quand 87 millions de fichiers sont détournés pour des malversations électorales nous subissons également, en réagissant timidement dans notre confort soporifique, les méfaits de ces nouveaux outils qui se retournent contre nous...La vigilance s'impose mais disposons nous vraiment des moyens pour enrayer cette tendance ?

samedi, avril 7 2018

Défaisance

Les soubresauts sociaux de la SNCF mettent soudainement en évidence la gestion aléatoire de ce groupe au cours des mandats électoraux successifs depuis plus de 20 ans. On a l'impression que chacun se passait le "mistigri" de la dette abyssale crée au fil du temps. Cette dernière n'a pas empêché pour autant la création à tout va de nouvelles lignes TGV pour répondre aux désirs des élus régionaux souhaitant désenclaver leur région. Mais il n'est pas possible de diriger avec des oeillères. Comme bien souvent, l'humain est ballotté dans ces atermoiements alors que la gestion de l'entreprise ne tient guère compte des strates qui la composent. La dette accumulée, qui sera encore endossée par le contribuable, correspondra à une augmentation d'1,5% de notre P.I.B. déjà "plombé" à hauteur de 97%. Vertigineux surtout face au couperet des 3% d'inflation maximum imposé par l'Union Européenne. Comment assainir la situation, ainsi acculé? La création de sociétés, genre poupées russes, jongle avec la ventilation des dettes jusqu'à créer un nouveau vocable tel que la "défaisance", pour se désendetter sur le papier. Mais les solutions se trouvent dans l'échange et la dynamique de groupe. Rester bloquer sur des positions pendant que le monde continue d'avancer ne peut mener qu'à la rupture. Le réflexe traditionnel de tirer la couverture à soi pour rester au chaud est obsolète car nous sommes tous dans le même bateau, ou plutôt en la circonstance, dans le même train. Quel mouvement responsable peut prendre la décision de casser la nouvelle dynamique d'un pays convalescent ? La supériorité de l'homme dans le règne animal, n'est-elle pas sa capacité à échanger grâce à la parole ? Oublions le temps de la "Bête Humaine", même Zola s'adapterait à son temps !

samedi, mars 24 2018

Ces laids bras scions

Les journalistes et les rédactions des différents supports médiatiques font un dur métier qui se doit de toujours "coller" à l'actualité. Sûr que qu'ils doivent subir des périodes de stress, mais est-ce-que l'empressement doit faire oublier le bon-sens? La tragique actualité est déstabilisante autant pour celui qui rédige les faits que pour celui qui les lit. Mais est-il cohérent de relater les évènements par un seul bout de la lorgnette ? Des mouvements "de tous poils" se démènent pour embrigader et appliquer leurs recettes pour semer la haine et que nous servent les médias à longueur de journaux: des simulations, croquis et détails qui sont en clair le modus operandi de leurs opérations (valant les meilleurs campagnes de pub permettant aux protagonistes d'économiser du temps et de l'énergie ), en donnant, de plus, une vitrine éhonté à ces sombres personnages. Nous vivons dans un monde de l'image où beaucoup cherche à se créer une célébrité pour faire le buzz et avoir le plus de followers possible. Certains vont même faire, pour s'amuser, des actions absurdes pour voir leur nom apparaitre sur la toile, C'est, désormais, un nouveau canal de communication, ET, quelle est la première réaction des médias : mettre sous le feu des projecteurs ces individus , tels des héros (ce qui est le but recherché) avec leur identité et leur histoire, au lieu de les laisser dans un anonymat de circonstance. N'est-il pas possible d'intègrer le fait que la publicité est, pour ces belligérants, une arme qui nous saute aux yeux pour "sidérer" et destabiliser nos valeurs démocratiques. Est-ce-qu'un scoop et ses développements nécessitent de tout divulguer ? Le public, s'y on prenait la peine de lui expliquer systématiquement au bas des articles, pourrait se contenter d'un traitement épuré afin d'éviter la propagation de ces idées funestes. Quand un sujet "sensible", comme celui relatif à la vie privé d'un président, doit être enterré les médias trouvent les moyens de se mettre d'accord. Pourquoi ne trouvent-ils pas la même énergie ou abnégation, pour éviter de servir de caisse de résonance malsaine? Le mot "déontologie" aurait-il disparu du dictionnaire ?

mardi, mars 20 2018

Para plus lympic que social

Les jeux Para-lympiques viennent de prendre fin avec une spectaculaire moisson de médailles supérieure au total des récompenses des athlètes valides...Bien sûr, les forces en présence étaient différentes mais quelle leçon de vie ! Les médias ont davantage relayé ces exploits que durant les précédentes éditions, mais pourquoi laisser tomber, par la suite, la communication sur ces vies forgées d'exemplarités autour du handicap dont les valides ne peuvent soupçonner l'iniquité. Pour toutes ces personnes dont le destin a basculé, la vie est une olympiade quotidienne. Pourquoi ne pas intégrer naturellement ces parcours d'exception dans notre vie de tous les jours, dans les médias comme dans la rue ou le monde du travail ? Il faut dire que nous abordons seulement la reconnaissance de l'égalité homme-femme. La visibilité sociale accordée à l'égalité des sexes en tous genres, L.G.B.T.L. compris ( lesbien, gay, bisexuel, transgenre ),ne devrait-elle pas être aussi, a fortiori, possible pour le monde du handicap !

lundi, mars 19 2018

Du Coq à l'Hippocampe

La gestion de nos élites politiques laisse à penser qu'elles ont beaucoup de difficultés à garder leur objectivité qui n'est pas le propre de notre fier gallinacé national. La gestion des îles lointaines intégrées faute de solution et du peu d'intérêt économique, prouve la pérennité des volontés populaires. Il est surprenant que de nos jours il y ait encore de la place pour un laxisme politique. Comment des îles vendues au milieu du XIXéme siècle par les sultans locaux ont-elles pu devenir, en 2011, des territoires d'outre-mer par la volonté des nos gouvernants, après une politique hasardeuse misant sur des commerçants opportunistes ? Comment vouloir administrer des îles aux particularités locales si spécifiques en envoyant des fonctionnaires du continent comme à l'époque de la colonisation ? Les mouvements de population ont toujours existé et sont la richesse du monde. Mais, pour éviter des traumatismes récurrents ils doivent s'inscrire dans des logiques douces intégrant les valeurs des peuples. Il en ressort trop souvent l'impression que la place et la gestion des populations lointaines passent au second rang des priorités politiques. Les îles de l'archipel de Mayotte en sont une belle illustration. Un Hippocampe (emblème de l'île) n'a pas la vocation de vire comme un Coq ! Pourquoi instaurer depuis Paris des élections législatives comme si de rien n'était, alors que l'île "tressaute" sous les pulsions légitimes de peuples à la recherche de leur nouvelle identité ? N'y-a-t-il pas moyen de prévoir une intégration par étapes au lieu d'appliquer un cadre politique désuet, donc inadapté, qui ne pourra qu'entrainer révoltes et rejets. Il sera toujours humain et inné d'utiliser les faiblesses ou les vides juridiques des institutions pour profiter de la manne de pays dit "riches"( abstraction faite de leur endettement ! ). L'innovation est bien le parent pauvre de nos sommités institutionnelles...

jeudi, mars 15 2018

L'agence tout X

L'organisme mondail pour la Santé ( O.M.S. ) tient une liste des affections susceptibles de faire un grand nombre de victimes au niveau mondial afin d'être prêt par une anticipation des moyens de lutter. Par exemple les virus Zika et Ebola figurent sur cette liste afin d'accélérer les recherches pour les éradiquer. Les dernières études améne l'O.M.S. a envisager une pandémie mondiale par un agent pathogène encore inconnu. Ainsi, pour la première fois il a du ajouter à son catalogue la maladie "X" afin de se donner les moyens de diagnostiquer et de vacciner quand le moment sera venu pour lutter contre ses épdémies. Cette maladie pourrait venir d'une mutation génétique, d'une attaque biologique ou d'une erreur de manipulation. La probabilité la plus plausible serait de source animale... bien qu'en y regardant de plus près, au train où l'homme fait disparaitre les espèces animales il y a de fortes chances pour qu'il s'auto-détruise ! Un tel "chiffon rouge" anxiogène en souvenir de la grippe espagnole pourrait tout aussi bien être agité pour la course aux armements, en souvenir des derniers conflits, ou pour l'usage des pesticides, en souvenir des "boues rouges", etc, etc...La liste des stigmates de l'incurie chronique de la gestion humaine est si longue. Pour une fois qu'un aéropage d'éminents scientifiques tente une politique d'anticipation, on ne peut que s'en féliciter. Mais bon, cela reste toujours une "petite voix" dans le vacarme assourdissant des sempiternelles jérémiades liées à notre condition d'homme, alors que nous détenons toutes les clés de notre salut...

jeudi, mars 8 2018

Hourra pas city !

Le projet d'un méga parc d'attraction, l'Europacity, de 80 hectares dans une région agricole de premier plan servant à alimenter la région parisienne vient d'être provisoirement rejeté. Il fait partie de ses projets d'investissement des émirats qui nous donnent la désagréable impression de transformer notre pays en zoo, en intégrant le fait que nous sommes derrière les barreaux pour constater le pillage de nos contrées. Déjà que les fondements de notre patrimoine foncier agricole est en danger au vu des acquisitions de milliers d'hectares de terres agricoles transformées en société par actions pour échapper au droit de regard de la SAFER (Société Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural) impuissante. Conclusion, le prix des exploitations est multiplié par quatre, enlevant aux jeunes agriculteurs la possibilité de s'installer. Est - on si naif ? Réveillons la pléthore de nos corps administratifs endormis, bernés par le chantage à l'emploi ! Aprés nos vignobles, nos hôtels, nos terres agricoles, nos maisons de retraites et nos savoir-faire technologiques, il est grand temps de réagir. Pourquoi ne pas créer un organisme recensant tous les investissements étrangers en toute transparence afin de les approuver ou non. Car laisser la décision, sans cadre rigoureux, à un seul ministére hypothéque notre avenir. Si les régles ne sont pas claires pourquoi les investisseurs prédateurs seraient-ils tenus d'agir dans la clarté ? Faut-il attendre que les français se lancent dans une Jacquerie des temps modernes pour sortir de cette torpeur ?

lundi, mars 5 2018

Nom des noms

La loi donne, désormais, aux parents une plus grande liberté de choix des prénoms de leurs enfants. Auparavent un cadre "classique" permettait de ne pas affubler les enfants de prénoms saugrenus les marginalisant à vie. Maintenant les tribunaux, qui sont déjà plus que sollicités, doivent trancher réguliérement pour préserver l'intérêt de l'enfant. De plus il est aussi possible de modifier le nom de famille , sans régle vraiment cohérente dans l'ordre entre celui du pére ou de la mére, comme c'est la coutume établie à l'étranger. Toujours ce souci de la distinction "française"! Bien sûr, il ne faut pas rester figé dans les principes mais de tels changements doivent s'opérer "en douceur" et non pas laisser toutes latitudes à des parents inconséquents d'affubler de maniére indélébile leurs "pauvres" enfants de noms complétement excentriques. Cette impression de "détricotage" de choses qui ont toujours fonctionné, sans doute sous pretexte de modernité, est vraiment désagréable ! (les exemples sont légion...).

samedi, mars 3 2018

Chemins ferrés de bonnes intentions...

Un fait ressort entre tous dans les études détaillant le fonctionnement de notre sacro-sainte Société Nationale des Chemins de fer Français....la gestion démagogique des gouvernements successifs ! Bien sûr, le personnel bénéficient de conditions naturellement plus qu'avantageuses à l'époque actuelle. Bien sûr, et c'est humain que les cheminots et leurs syndicats sont plus concernés par la gestion de leur statut que par l'incitation à la reconnaissance du travail. Bien sûr, que les chiffres parlent d'eux-mêmes et que toute entité économique mal gérée "va dans le mur". Mais en fait la S.N.C.F. reste un révélateur des politiques clientéliste "à la française" et des gouvernants qui ne peuvent s'empêcher d'avoir des "danseuses" ( exemple du tout T.G.V.). En y regardant de plus près, l'auto-gestion des grands corps d'Etat gérée par nos célébres énarques est soumis aux mêmes principes. Ainsi, celui du "pantouflage" qui leur permet de faire des aller-retours entre le public et le privé pour faire fructifier leur carnet d'adresses et faire profiter leurs clients des failles de notre administration. Sans compter le "parachutage" dans les institutions culturelles d'anciens commis d'Etat sans perte de salaires qui de ce fait crée une nouvelle dérive financière. L'Administration est nécessaire mais elle se doit d'être à son tour régulée pour le bien commun. L'implacable logique économique du marché est bien réelle et il sera toujours inéluctable que l'avenir du pays dépendra de la bonne façon de corriger les choix laxistes du passé. Vivons nous dans le rêve ou dans la réalité ?

vendredi, mars 2 2018

Chiffre-molle ?

La dictature des chiffres est un outil de communication à 2 tranchants. On nous assène à longueur de journée des statistiques "édulcorées" de simples moyennes avantageuses, à croire que les moyennes pondérées n'ont jamais existé. Pourquoi ne pas détailler le calcul de ces nombres que l'on nous sert sans cesse. Que pense le français "lambda" quand on lui dit que le salaire moyen est de 3000€ brut qui intègre, bien sûr, tous les salaires mirobolants de notre système. Au lieu, d'affiner les chiffres pour le stimuler on le matraque de résultats fallacieux qui lui plombe le moral quand il compare ces chiffres théoriques à ceux qui se trouve au bas de sa fiche de paye. Les statistiques concernant l'émigration sont soumises aux mêmes distorsions. Pourquoi ne pas séparer les données des DOM-ROM (régions d'outremer) de celles du continent, cela permettrait d'avoir des résultats un peu plus objectifs. Les statistiques, par définition, sont une interprétation mathématiques d'un ensemble de données or "servir" un seul nombre "brut de forme" est toujours sujet à caution. Ne serait ce pas le rôle des journalistes de décrypter ces données afin de faciliter l'entendement de tout un chacun ? Le débat reste ouvert ...

mardi, février 27 2018

Vélo-cité

Il est difficile d'imaginer un tel scenario. Des sociétés investissent des centaines de millions pour mettre en place un réseau de vélo en libre-service dans les principales villes françaises. Contrairement à ce que l'on était en mesure de penser dans un pays soit-disant "éduqué", chantre d'un savoir-vivre fièrement mis en avant tout le long des siècles, l'incivisme a triomphé. Preuve s'il en est que l'éducation nationale n'a pas su s'adapter à la succession des nouvelles générations plus soumises au service militaire. Le prétexte de faire le "buzz" en dégradant des vélos publics sur les réseaux sociaux est irrecevable.Ce comportement ouvre la porte à tous les excès possible et l'on n'est pas en mesure de savoir s'il sera possible de modifier cette dérive comportementale.Quelques dizaines d'années auparavant les vélos particuliers laissés dans la rue étaient naturellement retrouvés indemnes. Hélas, désormais les vélos mis à disposition pour simplifier le quotidien des citoyens sont volés ou détruits quotidiennement. Quel piètre comportement proposé au monde quand on observe le civisme des pays émergents, comme par exemple lors des J.O. d'hiver. Dommage,car cette gestion aléatoire des jeunes générations sera très dure à redresser comme tout ce qui "pousse" de travers...

jeudi, février 8 2018

Discours rampants.

Notre Histoire met en lumière les tristes effets des discours "rampants" malveillants. fruits de calculs pervers savamment "distillés". Le mélange des genres dans les prises de parole qui introduit la confusion dans les esprits en est un outil parmi d'autres. Dans notre société cathodique les images savamment étudiées dans le but précis de défendre les valeurs iconoclastes et anti-républicaines de ses protagonistes sont fréquentes. Combien d'individus, de communautés et de pays ont été martyrisés suite à des actes fomentés par des relents haineux. Une des responsabilités de nos politiques, et pas la moindre, sera toujours de savoir séparer le bon grain de l'ivraie !

lundi, février 5 2018

Consult-a-tif échevélé

Passablement de chambres et assemblées ont un rôle...consultatif. On est en droit de se demander quel en est l'intérêt ? Souvent certains de leurs membres démissionnent en se rendant compte de la vacuité de leur travail. Leurs rapports et préconisations restent "lettres mortes". Il faudrait sans doute rétablir le rôle de ces commissions afin que leurs suggestions deviennent des directives, sinon à quoi bon gaspiller ces énergies. Pour exemple La Cour des Comptes rédige des rapports plein de bon-sens sans cesse "jeter aux orties" lui donnant l'impression d'exister simplement pour donner bonne conscience à nos politiques de tous bords. Soit ces travaux sont constructifs et il faut les prendre en considération, soit ils sont inutiles et ils ne méritent pas d'être initier. Le "recyclage" des professionnels de la politique n'a plus guère sa place pour perdurer de la sorte. Ne sommes nous pas dans une période de rigueur budgétaire ?

samedi, février 3 2018

Enseignement heurts

Il est inconcevable, sous prétexte de vieux combats sociaux-culturels, d'utiliser sa fonction pour tenter d'éradiquer l'enseignement des langues mortes sous prétexte d'élitisme ( plus de syntaxe, rhétorique, étymologie, mythologie, philosophie, etc..). On peut rêver d'imaginer qu'un bilan de compétences soit instauré avant la nomination des ministres afin d'éviter ces règlements de compte d'un autre âge issus de combats sociétaux du passé ! La mutation automatique à un autre poste ne pourrait-elle pas être également caduque dans le cas de manquement ou d'incompétence dans la fonction précédente ? Pourquoi se poser des questions quand on est indéboulonnable en tant que haut-fonctionnaire? En attendant le nouveau ministre de l'Education a "du pain sur le planche" pour remettre d'aplomb l'enseignement suite à toutes ces errances de passés personnels mal assumés. Chaque gouvernement veut modifier l'enseignement tel un outil politique donnant lieu à des refontes permanentes des manuels scolaires pour réécrire l'Histoire "à la sauce" des édiles en place. Parions qu'un jour il sera possible de créer un enseignement objectif établi sur le long terme afin de bien former les nouvelles générations. L'enseignement 'à la française" n'a cessé d'être détricoté par des politiciennes ou politiciens revanchards. Les jeunes n'ont que faire de ces vieux règlements de compte, ils sont bien tournés vers le futur...eux !

mercredi, janvier 31 2018

Radon-t-on un peu

Beaucoup de moyens sont mis en oeuvre pour faire baisser le nombre de décès sur les routes (3400/an), soit ! Mais les regards ne se tournent pas nécessairement sur d'autres causes pernicieuses pour perdre la vie. Ainsi, le radon gaz inodore dont on parle peu, fait près de 2900 morts par an. Où sont les détecteurs devant être mis à disposition des habitants des zones concernées ? Sûr, que les radars rapporteront davantage ! Mais face à la deuxiéme cause de décès, provoquant notamment des cancers du poumon, il serait opportun que nos édiles prennent des mesures adaptées pour résorber ce probléme de Santé Publique !

vendredi, décembre 22 2017

Destructuration

Quelle est cette tendance de vouloir tout déstructurer sous prétexte d'efficacité ou de modernisme ? / - La fierté d'appartenir à un département est devenue une simple décoration sur les plaques minéralogiques. Ces territoires sont regroupés sous forme de grandes régions comme s'il n'était pas possible de préserver les départements à l'intérieur de ces dernières. On parle de décentralisation mais tout est fondu en grands blocs alors que le particularisme régional s'exacerbe. / - Le double nom de famille peut être choisi à la convenance des parents alors que la logique, notamment généalogique serait de mettre le nom du père en premier comme cela se fait dans d'autres pays. / - La tendance a rendre la langue française plus simple ( on se demande pourquoi ?) pousse à faire disparaitre certaines formes de conjugaisons utilisées dans notre littérature tels que le passé simple, le plus-que-parfait ou le subjonctif. / - La responsabilité des conducteurs est réduite à une portion congrue en limitant la vitesse des réseaux routiers de façon excessive sous prétexte de réduire les accidents qui augmentent, environ 56000, alors que l'on omet de dire que le nombres de voitures augmente de 200 000 par an ! / - La maréchaussée n'est plus présente sur nos routes ( il faut dire qu'elle se voit attribuer de plus en plus de missions. Notamment administratives) remplacée insidieusement par des radars de plus en plus sophistiqués avec des budgets qui pourraient être naturellement dédiés à l'humain. / - Le pays se sépare de ses joyaux industriels voire de son patrimoine pour renflouer ses caisses en laissant péricliter les transports et en baissant les bras face aux fonds de pension prédateurs. / - La Société se modifie tout naturellement au cours du temps mais en adaptant insuffisamment les formations aux nouveaux arrivants sources de tensions sociales. / - Des communautés nomades se marginalisent car les municipalités ne mettent pas en place les équipements sanitaires nécessaires quitte à mettre en place un moyen de financement. / Bouger les contours des systèmes devrait se faire en réajustant par touches successives les différents points critiques sans" tirer un trait" sur les principes acquis du passé trop souvent écartés par les impétuosités de tous bords ! / Quoi qu'il en soit: Joyeux Noël à tous !

vendredi, décembre 15 2017

GAFAM mine le fisc

La puissance hégémonique de ces grands groupes tirant leurs richesses des marchés qui découlent d'internet implique des questions d'ordre fiscal voire morale. L'Europe permet à ces groupes (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) d'augmenter considérablement leur croissance en leur laissant la possibilité, grâce à une "optimisation fiscale" légale,de ne payer que 10% des impôts normalement dus aux gouvernements. Qui va donc contribuer à compenser cette perte de rentrées fiscales ...une fois de plus le dernier maillon qui ne n'a pas les armes pour se défendre: le vulgaris pecum ! Non content de biaiser les débats publiques (cf. Les dernières élections), d' "assécher" la presse et ses marchés publicitaires, ils vampirisent nos finances publiques et mettent, de ce fait, à mal notre système social. Il y a moyen de recouper les données de leurs revenus répartis dans les différents paradis fiscaux avec leurs profits croissants pour que chaque pays contribuant à leurs succès puissent recueillir la part de contribution lui revenant. Mais d'ici la fin des conciliabules, commissions, rapports, et études de tous ordres, ces GAFAM auront eu le loisir d'exploiter des nouvelles failles laissées par nos éminents spécialistes européens! Et pendant ces précieux atermoiements générationnels le citoyen "casque"!

mercredi, décembre 6 2017

Medical (e) sur système obsoléte

Un groupe de praticiens composé de médecins, pharmaciens, kinés, infirmières travaillent en symbiose pour soigner au plus prés les patients dans une zone telle que le plateau des mille-vaches. Ils composent une structure évoluant autour d'un logiciel permettant de regrouper toutes les informations relatives aux patients. Ce concept, appelé Papillon, est basé sur la prévention, la personnalisation, la participation et la prédiction afin de sortir du schéma économique où la rémunération est directement liée au nombre d'actes. Cela permet de faire des économies en soignant mieux la population dont on connait l'évolution et en adaptant la médication. Le tout est de savoir si la "sphère" médicale ainsi que les Laboratoires sont prêts à valider un tel outil intégrant toutes les professions de santé en effaçant l'aspect solitaire des zones moins équipées. En Orient le rôle du médecin est bien de prévenir plutôt que guérir......A suivre !

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