Billets d' Yves à Noé

Des architectes danois viennent d'imaginer une solution pour adapter une structure citadine aux fortes pluies qui risquent d'être de plus en plus fréquentes. Elle serait composée d'un énorme réservoir cylindrique vertical qui pourrait "monter" au dessus du sol au fur et à mesure de son remplissage. Des étages de parkings seraient disposés dessus avec un parc au dernier étage. Comme un piston, sans eau le parc serait au raz du sol et en fonction de son remplissage la structure sortirait du sol par la poussée d'Archimède. Des études démontrent que 30% de la circulation des villes est due à des voitures qui cherchent un stationnement, donc ce projet est bienvenu. De plus il permettrait d'enrayer les ravages causés par des crues accidentelles. Il est rassurant de constater que l'on commence à envisager de construire des villes en symbiose avec la Nature. Il ne faut pas désespérer....

Une société incapable de gérer ses déchets est immature au même titre qu'un individu. Comment accepter en traversant la France de découvrir par monts et par vaux, normalement verdoyants, des décharges à ciel ouvert ou la création de montagnes (au sens littéral) de déchets avec leurs nuées d'oiseaux venant se nourrir sans peine. Il est difficile d'imaginer qu'un consensus territorial ne puisses être trouvé pour financer une usine d'incinération régionale. A priori nous avons quand même la plus grande décharge publique à ciel ouvert d'Europe...sans parler des décharges sauvages. Triste bilan d'une incurie chronique à reléguer aux successeurs au lieu de trouver une solution en prenant les problèmes "à bras le corps". Il est à noter que des campagnes régulières d'informations ou de formation manquent pour rappeler les bons gestes citoyens. Pourquoi ne pas les faire financer en partie par les sponsors sportifs durant les grands événements fédérateurs autour du ballon rond? Pourquoi les fast-foods sont soumis à une T.V.A. réduite alors que la communauté est obligée de financer le ramassage des détritus jetés sur la voie publique, reliquat des repas à emporter. Sûr qu'il y a beaucoup à faire mais pourquoi ne pas écouter et impliquer davantage les jeunes générations étant donné que leurs ainés ont tellement de mal à s'en occuper...

Des accords d'importation d'huile de palme pour la fabrication de bio-carburant ont été validés. Bien entendu, cela crée beaucoup de légitimes contestations. Cet accord passé, une fois de plus, en catimini par la précédente législature dessert notre agriculture qui produit du colza et du tournesol dans les règles de la préservation de l'environnement. Le groupe de la filière colza française importe également de l'huile de palme ce qui le place en position délicate pour défendre ce dossier. Il est regrettable que le grand nombre de pays utilisateurs de cette ressource issue de la déforestation repousse l'ébauche d'un consensus mondiale. L'actualité présente nous prouve que ce constat se vérifie pour tous les problèmes relatifs à notre biodiversité et donc à la pérennité de notre espèce. Peut-être qu'un jour les souhaits d'imposer des contraintes seront accompagnées de beaucoup plus de solutions alternatives pour suppléer le manque à gagner des populations et gouvernements concernés ! Le factuel ne prédomine-t-il pas toujours sur l'utopie ?

En se promenant dans les rues on ne peut qu'être étonné de constater les diverses façons de profiter de l'environnement. Bien sûr, les yeux et les mains rivés sur un écran mobile ne permettent pas d'apprécier grand chose, même les véhicules en déplacement et a fortiori l'architecture ambiante. L'idée des vélibs est, en soit, une bonne idée pour les grandes distances, partant du fait que les centre-villes veulent "éjecter" les 4 roues. Mais pour tous les autres déplacements de proximité la marche reste le moyen le plus naturel et permet de décompresser en s'oxygénant intégralement, les poumons comme le cerveau. Le tout est que nos édiles cessent de tergiverser dans des tâtonnements écologiques pour un bon air.Tout le monde est prêt à se déplacer "proprement" à condition de laisser la place à l'innovation, électrique ou autre, et cesser de s'accrocher à des engins énergétiquement obsolètes. Sûr que la plupart des fabricants gardent des études et projets innovants dans leurs tiroirs, coincés par la lenteur des décisions politiques. Bien entendu, notre endettement national tempère les faibles ardeurs possibles, mais qu'on se le dise ! Accessoirement, cela permettrait, aussi, de couper court à certains débats corporatistes piétinant allégrement l'intérêt général...

Il y a fort à parier, même si cela doit choquer notre égocentrique nature, que l'univers est multiple ou "multivers". Cette réflexion des astrophysiciens, dont Stephen Hawkin, est naturellement plausible vu les mécanismes de conception du plus petit jusqu'au plus grand. Pourquoi ne pas considérer ces univers comme des corps à part entière inter-actifs entre tous. Ces pensées philosophiques, incommensurablement vertigineuses, nous donnent les moyens de relativiser notre passage sur notre petite boule de terre en nous replaçant à notre juste place. Essayons de bien la savourer en nous forçant de vivre en symbiose dans le système qui nous est imparti...

Partant du principe que les animaux domestiques font quasiment partie de la famille, nous devons être vigilant sur la possibilité de les transformer en vecteur de molécules neurotoxiques. Des études de l'INSERM (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) ont mis en évidence la baisse des performances cognitives ( compréhension verbale et mémoire d'apprentissage ) des enfants en contact avec les produits anti-parasitaires pour chiens et chats. Ainsi, l'enfant qui caresse un animal traité est en présence de Fibronyl, substance toxique qui a été éliminée de l'agriculture depuis 2004. pour préserver les abeilles et qui est à l'origine, notamment, du dernier scandale des oeufs contaminés. Quelques puces et voilà que par le biais d'un collier anti-puces, d'un spray ou d'un traitement de quelques gouttes , nous sommes en contact avec ces substances avérées très toxiques mais qui n'ont pas été éradiquées, pour autant, des produits du commerce. En matière de santé Il n'y a pas de place pour un quelconque compromis et lorsque la création de laboratoires est nocive pour l'homme ou la nature son usage doit être totalement supprimé, point ! A quoi rime une interdiction partielle, sinon ménager la politique de grands groupes pharmaceutiques qui de toute façon ont largement les moyens d'assurer leurs arrières. Il va sans dire que l'exposition à ces produits pour les femmes enceintes ont un impact sévère sur le futur enfant. Il a été également prouvé l'implication dans la maladie d'Alzheimer. Les solutions douces et plus efficaces existent par l'usage de plantes aux pouvoirs répulsifs et curatifs. De plus, avec le temps les parasites s'immunisent aux souches synthétiques qui amènent les laboratoires à additionner les molécules toxiques pour créer des cocktails aux incidences génétiques incalculables. Il faudrait arriver à considérer que l'on ne peut pas jouer avec le "Vivant" qui s'adapte en permanence aux modifications naturelles mais tout autant aux manipulations de l'homme qui créent des ruptures dommageables et incessantes dans son évolution et donc notre propre futur. Apprenti sort scié, sans aucun doute !

Il est difficile de trouver des données fiables concernant les quantités de poissons pêchés. Chaque parti concerné tente de présenter des chiffres qui serve sa cause, c'est logique, mais comment des institutions censées défendre nos ressources marines peuvent-t-elles sous-estimer les quantités prélevées ? Comment vouloir fixer des quotas sans prendre en compte la pêche clandestine et les rejets de poissons non conformes ou abimés qui peuvent représenter jusque 50% du total pêché. Les quantités réelles par rapport aux quantités pêchées officiellement (91 millions de tonnes, chiffre n'ayant pas bougé depuis 20 ans) serait du simple au double. Il est nécessaire de pêcher en profondeur et d'équiper des chalutiers de plus en plus performants.(1,6% des bateaux pêchent 50% du total). D'autre part les chiffres communiqués par les pays sont en général sous-estimés ( quotas, guerres, etc..). Actuellement les estimations révèlent que 29% des 600 espèces de poissons et crustacés vont s'éteindre et que 90% des grands poissons ( requins, baleines, thons, etc..) ont déjà disparu. Des bateaux usines "ratissent" le krill pour nourrir les élevages intensifs de viandes, une hérésie de plus ! Comment la communauté internationale peut-elle se boucher les yeux ? Le consommateur peut agir, à son échelle, en achetant des poissons non en voie d'extinction tels que les cabillaud du Pacifique, harengs, crevettes grises, araignées de mer, lieu jaune, sardines, anchois, sole d'Hastings et turbot. (cf.: mr.goodfish.com). Pauvre mer ! Alors que notre avenir en est directement tributaire, nous ne sommes pas en mesure de créer une Organisation mondiale susceptible de réguler la pêche, les rejets de plastique, et de protéger les domaines maritimes des pays pauvres ainsi que les travailleurs des mers, proche de l'esclavage. Pourquoi ne pas interdire l'entrée des ports aux bateaux sous pavillons de complaisance ? Pourquoi ne pas durcir les peines pour les bateaux pris en flagrant délit, qui pour le moment ne risque pas grand chose, si ce n'est que de rejeter leurs prises à la mer.Les solutions existent, pourquoi ne pas les appliquer, la mer est notre avenir.

Sans en avoir l'impression nous assistons à un vrai entomo-cide ou insecti-cide. En effet une étude effectuée en Allemagne a prouvé qu'en 27 ans, 87% des insectes ont disparu ! L'intensification de l'agriculture, modifiant la composition du biotope (suppression des haies, des mares, etc...) et l'usage des substances chimiques ( engrais, herbicide, etc...) sont sans aucun doute les causes de cette modification en profondeur de notre environnement. Qui n'a pas remarqué en roulant que le pare-brise de sa voiture n'est plus sali par l'impact des insectes ? Le chant des oiseaux disparait de plus en plus de nos jardins. Les insectes sont pourtant le maillon clé de notre écosystème par leur capacité à polliniser les plantes et les cultures. Soyons conscients que nous ne pouvons pas vivre sans eux !! Ce problème est plus urgent dans son immédiateté car cette hécatombe se déroule sous nos yeux alors que le réchauffement climatique se déroule sur des siècles . Il y a plus qu'urgence à prendre les mesures nécessaires pour faire changer ces comportements ignares liés à la production à tout va alors que nous connaissons les moyens pour produire en symbiose avec la Nature. "Stimulons" nos édiles pour qu'ils agissent dans ce sens et qu'ils ne passent pas à côté de la pérennité de notre survie sur Terre. Jean Dorst avait, hélas, raison : "L'homme est apparu sur terre comme le vers dans le fruit".

Le gouvernement de Hong Kong, haut lieu de la contrebande d'ivoire, vient de voter l'interdiction "progressive" des ventes d'ivoire à l'horizon de 2021 (boof !, cela poussera sans doute les contrebandiers à accélérer l'extermination !). La Chine a interdit ce commerce depuis 2017. Lié au statut social cette matière à atteint jusqu'à 1100€ le kilo, poussant la destruction de ces paisibles pachydermes déjà impactés par la destruction des forêts. Gageons que ces consommateurs prédateurs ne vont pas s'arrêter là et qu'ils seront capable de prendre des décisions équivalentes pour les autres espèces touchées par ces habitudes sociales d'un autre âge qui n'ont plus leur place à l'époque actuelle. Ainsi les différentes espèces de Tigre, Rhinocéros, Tortues, Requins, Baleines et Ours sont toutes menacées par ces croyances d'un autre âge. Est-ce-que l'homme aura un jour l'humilité de se remettre à sa place dans son écosystème? Ce n'est pas d'aujourd'hui : "Qu'est ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout;" - Blaise Pascal -

Des récentes études ont mis en évidence un lien entre la pollution et la fréquence des AVC.Elles révèlent entre autre chose que la mise en oeuvre des pots catalytiques n'a pas été suivie car la quantité des nano-particules n'est pas mesurée !! Ainsi on a réduit la taille des rejets des pots d'échappement avec la bonne conscience d'avoir trouvé LA solution. Or en 7 ans le taux d'AVC a été multiplié par 4 dans une grande agglomération telle que Strasbourg et par 3 chez les moins de 45 ans! L'impact des nano-particules semblent être aussi mal prises en considération que l'effet des molécules génétiquement modifiées...A moins que l'on (les politiques ou les laboratoires) ne veuillent pas alerter les populations. Tous ces nouveaux éléments créés par le besoin de l'Homme à vouloir satisfaire d'hypothétiques demande de ses concitoyens sont toujours lancés sans études d'impact sur le long terme, pressé de mettre en oeuvre ces avancées dites "révolutionnaires". Ces particules ultrafines passent naturellement dans le sang puis le coeur et le cerveau et sont un facteur d'obstruction des artères. Des progrès sont encore à faire dans l'anticipation des interactions entre la pollution des moteurs thermiques de tous ordres et notre santé qui doit rester la priorité absolue de nos politiques par delà les intérêts électoralistes ou économiques.Les composants vitaux de notre environnement sont bien malmenés. Respirer un air pur ou boire une eau saine ont de grandes chances de se transformer en souvenirs du passé...le dilemme est d'en connaitre le terme. Donnons nous les moyens d'annuler cette échéance au plus vite!