Billets d' Yves à Noé

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Tag - Que le vert dure

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jeudi, mars 22 2018

Pêche qu'a tord

Il est difficile de trouver des données fiables concernant les quantités de poissons pêchés. Chaque parti concerné tente de présenter des chiffres qui serve sa cause, c'est logique, mais comment des institutions censées défendre nos ressources marines peuvent-t-elles sous-estimer les quantités prélevées ? Comment vouloir fixer des quotas sans prendre en compte la pêche clandestine et les rejets de poissons non conformes ou abimés qui peuvent représenter jusque 50% du total pêché. Les quantités réelles par rapport aux quantités pêchées officiellement (91 millions de tonnes, chiffre n'ayant pas bougé depuis 20 ans) serait du simple au double. Il est nécessaire de pêcher en profondeur et d'équiper des chalutiers de plus en plus performants.(1,6% des bateaux pêchent 50% du total). D'autre part les chiffres communiqués par les pays sont en général sous-estimés ( quotas, guerres, etc..). Actuellement les estimations révèlent que 29% des 600 espèces de poissons et crustacés vont s'éteindre et que 90% des grands poissons ( requins, baleines, thons, etc..) ont déjà disparu. Des bateaux usines "ratissent" le krill pour nourrir les élevages intensifs de viandes, une hérésie de plus ! Comment la communauté internationale peut-elle se boucher les yeux ? Le consommateur peut agir, à son échelle, en achetant des poissons non en voie d'extinction tels que les cabillaud du Pacifique, harengs, crevettes grises, araignées de mer, lieu jaune, sardines, anchois, sole d'Hastings et turbot. (cf.: mr.goodfish.com). Pauvre mer ! Alors que notre avenir en est directement tributaire, nous ne sommes pas en mesure de créer une Organisation mondiale susceptible de réguler la pêche, les rejets de plastique, et de protéger les domaines maritimes des pays pauvres ainsi que les travailleurs des mers, proche de l'esclavage. Pourquoi ne pas interdire l'entrée des ports aux bateaux sous pavillons de complaisance ? Pourquoi ne pas durcir les peines pour les bateaux pris en flagrant délit, qui pour le moment ne risque pas grand chose, si ce n'est que de rejeter leurs prises à la mer.Les solutions existent, pourquoi ne pas les appliquer, la mer est notre avenir.

dimanche, octobre 29 2017

Pas de nano-AVC

Des récentes études ont mis en évidence un lien entre la pollution et la fréquence des AVC.Elles révèlent entre autre chose que la mise en oeuvre des pots catalytiques n'a pas été suivie car la quantité des nano-particules n'est pas mesurée !! Ainsi on a réduit la taille des rejets des pots d'échappement avec la bonne conscience d'avoir trouvé LA solution. Or en 7 ans le taux d'AVC a été multiplié par 4 dans une grande agglomération telle que Strasbourg et par 3 chez les moins de 45 ans! L'impact des nano-particules semblent être aussi mal prises en considération que l'effet des molécules génétiquement modifiées...A moins que l'on (les politiques ou les laboratoires) ne veuillent pas alerter les populations. Tous ces nouveaux éléments créés par le besoin de l'Homme à vouloir satisfaire d'hypothétiques demande de ses concitoyens sont toujours lancés sans études d'impact sur le long terme, pressé de mettre en oeuvre ces avancées dites "révolutionnaires". Ces particules ultrafines passent naturellement dans le sang puis le coeur et le cerveau et sont un facteur d'obstruction des artères. Des progrès sont encore à faire dans l'anticipation des interactions entre la pollution des moteurs thermiques de tous ordres et notre santé qui doit rester la priorité absolue de nos politiques par delà les intérêts électoralistes ou économiques.Les composants vitaux de notre environnement sont bien malmenés. Respirer un air pur ou boire une eau saine ont de grandes chances de se transformer en souvenirs du passé...le dilemme est d'en connaitre le terme. Donnons nous les moyens d'annuler cette échéance au plus vite!