Les journalistes et les rédactions des différents supports médiatiques font un dur métier qui se doit de toujours "coller" à l'actualité. Sûr que qu'ils doivent subir des périodes de stress, mais est-ce-que l'empressement doit faire oublier le bon-sens? La tragique actualité est déstabilisante autant pour celui qui rédige les faits que pour celui qui les lit. Mais est-il cohérent de relater les évènements par un seul bout de la lorgnette ? Des mouvements "de tous poils" se démènent pour embrigader et appliquer leurs recettes pour semer la haine et que nous servent les médias à longueur de journaux: des simulations, croquis et détails qui sont en clair le modus operandi de leurs opérations (valant les meilleurs campagnes de pub permettant aux protagonistes d'économiser du temps et de l'énergie ), en donnant, de plus, une vitrine éhonté à ces sombres personnages. Nous vivons dans un monde de l'image où beaucoup cherche à se créer une célébrité pour faire le buzz et avoir le plus de followers possible. Certains vont même faire, pour s'amuser, des actions absurdes pour voir leur nom apparaitre sur la toile, C'est, désormais, un nouveau canal de communication, ET, quelle est la première réaction des médias : mettre sous le feu des projecteurs ces individus , tels des héros (ce qui est le but recherché) avec leur identité et leur histoire, au lieu de les laisser dans un anonymat de circonstance. N'est-il pas possible d'intègrer le fait que la publicité est, pour ces belligérants, une arme qui nous saute aux yeux pour "sidérer" et destabiliser nos valeurs démocratiques. Est-ce-qu'un scoop et ses développements nécessitent de tout divulguer ? Le public, s'y on prenait la peine de lui expliquer systématiquement au bas des articles, pourrait se contenter d'un traitement épuré afin d'éviter la propagation de ces idées funestes. Quand un sujet "sensible", comme celui relatif à la vie privé d'un président, doit être enterré les médias trouvent les moyens de se mettre d'accord. Pourquoi ne trouvent-ils pas la même énergie ou abnégation, pour éviter de servir de caisse de résonance malsaine? Le mot "déontologie" aurait-il disparu du dictionnaire ?