Dans un but louable bien que contestable nos édiles souhaitent baisser la vitesse sur les routes pour diminuer le nombre d'accidents mortels, en prenant en compte d'une manière un peu simpliste le rapport vitesse-accident. Il est vrai qu'à dos d'âne il y a moins de risque. Cependant, il serait préférable de trouver les moyens de diminuer la prescription des médicaments ( emballage, prescription, conseils, campagne publicitaires ) qui, lui, est un enjeu national sachant que le mauvais usage des médicaments fait trois fois plus de morts ( 10 000/an et 130 000 hospitalisations ) que les accidents de la route ! Il est évident qu'il est plus complexe de s'attaquer aux lobbies pharmaceutiques que de taxer tous les français par un simple changement de panneaux routiers. Ce n'est pas la volonté de limiter quelques émules de go-fast qui devraient pénaliser l'activité d'un pays, mais plutôt de supprimer celle, beaucoup plus accidentogène, de mal administrer l'usage des médicaments dans un but mercantile...