Billets d' Yves à Noé

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lundi, mai 14 2018

Locale monnaie

Le concept de Monnaie Locale Complémentaire (MLC) se développe graduellement au travers du pays. "La pêche", ne cherchez pas le marin, est originaire de Montreuil et de ses murs à pêches. Elle vient d'être lancée dans le Nord-Est parisien (Dommage que notre belle langue n'ait pas prévue un accent différent pour le fruit sans rapport avec la mer). Ces nouvelles coupures visent à développer le commerce de proximité et à privilégier les circuits courts. Elles sont acceptées par plusieurs centaines de commerces dans une zone géographique déterminée. Une soixantaine de monnaies locales existent déjà dans notre pays et autant sont en projet. D'aucuns diront que ces monnaies, qui ressemblent à des billets du Monopoly, sont émises en faibles quantités et ne risquent pas d'être falsifiées. Ce point de vue simpliste fait abstraction du fait que nous sommes désormais européens et que les malfrats potentiels en plus grand nombre risquent de se pencher sérieusement sur la question. Les faibles coûts de production de certains pays ne s'appliquent-ils pas à tous les types de fabrication qui ont, ainsi, des seuils de rentabilité rapidement atteints? D'autre part, les risques pris pour quelques "photocopies" sont bien faibles en comparaison de ceux encourus pour la falsification de monnaie fiduciaire...A suivre.

samedi, mai 12 2018

R.G. ou R.G.P.D.

Le Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles, adopté par les membres de la C.E., sera applicable à compter du 25 mai 2018. Il supprime de fait la C.N.I.L.. La mise en place de la collecte des données sera plus aisée pour les Entreprises mais il faudra que la récolte des données corresponde bien à l'objectif de l'entreprise. Les conditions générales d'utilisation seront également simplifiées. L'accès aux données des utilisateurs sera facilité avec la possibilité de les transférer ( playlists, etc.). Le déréférencement sera automatisé à l'arrêt du service ou de l'usage par l'utilisateur. Les données seront théoriquement mieux protégées. De plus, les entreprises qui ne respectent pas ces règles pourront encourir de lourdes amendes (de 20 millions d'euros à 4% du C.A.mondial). Il faut espérer que cela va juguler les dérives, comme celles des récentes élections ou des réseaux, liées à l'exploitation détournée des fichiers récoltés par l'incontournable généralisation du Net. Pour certaines entreprises le consommateur devra prendre ses responsabilités, en conditionnant l'acceptation de ses Conditions Générales à l'usage de ses services, mais bon c'est un moindre mal. Il est si rare d' "avoir le beurre et l'argent du beurre"!

mercredi, mai 9 2018

Vers balise à tord

La création rapide de sociétés d'agents verbalisateurs entrainent des dérives suspectes. Le recrutement dans l'urgence afin de répondre aux impératifs des calendriers politiques embauche, par consêquence, du personnel peu respectueux de la déontologie suivie par les personnes assermentées. Suite à des faits inhabituels dans ce type de métier ( utilisation de cannabis, pas de permis de conduire, comportement agressif, malversation de fichiers minéralogiques pour augmenter le nombre de P..V.,) on est en droit de se demander s'il n'est pas préférable de prendre un peu plus de temps dans le choix des recrutements, à moins que les impératifs de rentabilité prennent, une fois de plus, le dessus. Le choix d'externaliser certains services publics pour les passer au privé est tentante mais la limite de son usage est à fixer délicatement surtout quand il s'agit de l'argent public utilisé pour pénaliser les contribuables "columbidés"...

mardi, mai 8 2018

E.T.I. ( Entreprise de Taille Intermédiaire)

La création en 2008 de l'entité économique E.T.I; a permis de segmenter plus finement l'analyse de notre tissu économique. Ces E.T.I. situées entre les P.M.E. et les G.E. ( Grande Entreprise) ont des effectifs compris entre 250 et 4999 salariés avec un Chiffre d'Affaires supérieur à 1,5 milliard d'euros ainsi que celles de moins de 250 salariés avec un C.A. de plus de 50 millions d'euros. Au nombre de 5400 en France elles sont très dynamiques mais peu nombreuses par rapport aux autres pays industriels européens qui en comptent trois fois plus. Nos législations fiscales et sociales les brident trop. Il faut souhaiter que ce dynamisme latent soit stimulé par un pragmatisme politique et économique tel la B.P.I. ( Banque Publique d'Investissement). La France, comme tant d'autres pays, doit toujours être en mesure de réaliser ce grand-écart entre l'économique et le social. Le tout est de faire les choses dans le bon ordre car il est difficile de distribuer les fruits avant la récolte. Le monde d'aujourd'hui a supprimé la place laissée à la démagogie du passée .... encore beaucoup d'explications de texte en perspective !

mercredi, mai 2 2018

Cyberrant

Les cyber-attaques se développent au gré du temps. On a le sentiment que les hackers placent la barre de plus en plus haute pour gagner des places dans le club fermé des cyber-pirates. Ils s'en prennent désormais aussi bien au secteur de la finance, des entreprises, du gouvernement que celui des associations. En Europe, il apparait que dans 54% des cas les attaquants restent 121 jours chez leurs victimes privées qui ne détectent l'intrusion que 100 jours plus tard. Les entreprises sont plus réactives et ne mettent que 25 jours pour réagir. Ce qui est intéressant dans 49% des cas les victimes sont revisitées car derrière se cachent des sociétés d'engineering structurées dans l'espionnage industriel. Les particuliers sont attaqués par le principe du hameçonnage via l'envoi massif de mails. Tout se paye, ainsi le stress subit face à nos écrans est devenu le triste lot de notre accès au Net avec une vigilance à chacun de nos clicks.

mardi, mai 1 2018

Label information

La myriade d'informations à laquelle le consommateur est soumis donne le tournis. Les différents labels et appellations mentionnés sur les produits sont vitales. La visibilité et la signification le sont tout autant. Le souci est que la volonté d'être exhaustif perturbe la bonne compréhension recherchée. Entre les mentions obligatoires : nationales ou européennes, la description et les ingrédients du produit et ses additifs (colorants E100-199, conservateurs E200-299, anti-oxygènes E300-399), la date de consommation (DLC ou DLUO), le lot de fabrication, les coordonnées du fabricant et/ou du conditionneur, la mention frais ( moins de 30 jours), l'estampille du vétérinaire, le degré alcoolique, le lieu d'origine et les mentions facultatives : l'AOC ou l'IGP ou l'AOP, le Label Rouge, le mode d'utilisation, l'agriculture ou l'élevage biologique, le certificat de conformité, le point vert, la provenance ou appellation "montagne", le code barre et l'étiquetage nutritionnel, l'acte d'achat est considérablement allongé. Cela justifie du même coup la vente par internet car il est plus simple de se documenter depuis son fauteuil plutôt que de rester des heures debout dans les allées des magasins. Le plus simple ne serait-il pas de revenir aux produits naturellement sains en donnant la priorité au circuit court ? Le bon Monsieur de La Palice restera toujours d'actualité !

lundi, avril 30 2018

Nourrir le Sommeil

Un nouveau créneau marketing fait surface, grande sans aucun doute. Mettre en rayon des produits favorisant le sommeil. Des substances, telle que la mélatonine et la valériane, sont ajoutées à toutes sortes de produits labellisés "sommeil". Quand on sait que 20% des français dorment mal, le marché existe bel et bien. L'argument massue est l'effet relaxant permettant des nuits complétes. Créer des céréales ou des boissons "pharmaceutisées" semble excessif. Pourquoi ne pas y intégrer du cannabis ? Le mélange des genres dans le domaine de la consommation est douteux. Le soir, le fait de manger léger et équilibré suffit en général à passer une bonne nuit. Manger 3 à 4 heures avant de se coucher sans viande rouge ni alcool suffit en général de tout réguler, sans oublier, bien sûr, de ce déconnecter des écrans de toutes sortes. Pour les cas lourds, c'est du ressort du médical. De surcroit, la consommation de masse n'est, sans aucun doute, pas trés appropriée à l'addition de substances difficilement quantifiables dans l'acte d'achat. Zen, restons zen...

samedi, avril 28 2018

Ediles peu "Net"

Certains organismes d'état ont décidé de suppriment leur présence sur Facebook. Des personnes sensées se rendent, enfin, compte de l'imbrication insidieuse de ce réseau dans toutes les secteurs d'activité privés ou publiques. La plupart des sociétés, sous la pression médiatique, se sont senties obligées de fédérer leurs clients via cette communauté de peur d'être ringardisées. La précipitation est mauvaise conseillère. Il faut dire que donner l'impression d'être incontournable pour le commun des mortels est un coup de maître. Il est bien connu que plus l'arnaque est énorme, plus elle a de chance de réussir. En voici encore une belle preuve. L e timing est également une des raisons de cette réussite, La démocratisation ludique du smartphone plus la création des codes QR pour accéder directement sur le lien des sociétés ont banalisés l'adhésion quasi inconsciente des consommateurs tel un filet se refermant sur ses proies. Même les décideurs de notre belle administration n'étaient pas préparés à gérer ce type de mécanisme, sinon comment expliquer que tant d'organismes publiques aient pu "tomber dans le panneau" ? Pas sûr qu'il soit possible de faire machine arrière car la gestion du big data n'a cure des fermetures de compte lorsque les données ont pu être siphonnées en amont. Espérons que cette prise de conscience tardive prévienne de futurs égarements numériques.

lundi, avril 23 2018

Tracker dès le berceau

Il est déroutant d'imaginer que des milliers d'applications traquent les enfants dès qu'ils sont équipés d'un jouet "intelligent", jusqu'à utiliser leur géolocalisation. La collecte des données personnelles est aisée car les paramétrages eux sont optionnels et compliqués. Cette naïveté ambiante concernant la gestion de tous ces produits connectés est sidérante. La pression de la nouveauté fait, trop souvent, sortir des produits avant leur sécurisation définitive. Des lois existent mais elles sont contournées sans vergogne par les fabricants, généralement asiatiques. Pour eux la présence d'un tampon et d'un certificat ne posent pas problème car ils sont créés par leurs soins ! D'autre part ils sont trop heureux de pouvoir proposer un contenu qui leur est fourni gratuitement par les concepteurs d'applications, tel que Google, qui peuvent récupérer ensuite les données des utilisateurs. N'est-il pas possible de définir des principes de précaution numérique ?

mercredi, avril 18 2018

Nash

Voici une nouvelle maladie due à la malbouffe ou/et à la surconsommation de soda. La NASH ( Non Alcoolique Steatose Hepatique) est donc due au fait de manger trop sucré et trop gras sans pratiquer d'activité physique. Ainsi, 30% des français ont un foie trop gras dont 10% atteints de la Nash avec un foie enveloppé de graisse. Jusqu'à présent cette maladie était mal détectée confondue avec un diabète souvent lié. Cette pathologie peut également entrainer une cirrhose sans aucun lien avec l'alcool. La dernière solution envisagée est une greffe du foie voire d'un rein. Cette maladie se développe très rapidement en rapport direct avec le mode de vie des jeunes. Est-il logique d'accorder des réductions de T.V.A. aux fast-foods tandis que la société paye le prix fort pour soigner leurs méfaits (sanitaires et environnementaux) ? Vérifions bien ce que nous mettons dans nos verres et nos assiettes, car notre santé et longévité en dépendent directement...

mardi, avril 17 2018

Fournisseurs, ni frère.

Il est étrange de constater une similitude entre la nouvelle politique générale d'un pays et celle de son fabricant emblématique de "soft drinks". La toute puissance d'un groupe justifie-t-elle le passage en force de leurs modes de distribution auprès des consommateurs ? Non, bien entendu. Mais quelle tentation de franchir cette ligne. L'abandon de l'éthique quête pousse aux excès. Les dernières aventures de Facebook relève du même problème. Ne faudrait-il pas songer à instaurer des garde-fous pour limiter ces dérives outrancières ?

samedi, avril 14 2018

La nourritu (r) e

Une étude, faite auprès de 105 000 personnes, vient de mettre en évidence la relation entre l'augmentation de risque du cancer et la consommation de produits industriels ultra-transformés. Ces modifications comprennent l'ajout de sucres, de matières grasses, d'amidon modifiés, d'huiles hydrogénées et autres conservateurs et arômes. Ainsi l'augmentation de 10% d'aliments ultra-transformés entrainerait une augmentation de développer un cancer de 12%. La qualité nutritionnelle plus faible, trop calorique, trop grasse, trop salée et l'excès d'additifs créent à la cuisson des nouveaux composants à risque. Bien entendu les risques d'obésité sont également liés à cette nourriture industrielle riche en lipides, au point d'augmenter les risques de santé publique sachant que ces plats représentent 80% de notre alimentation. Est-ce vraiment ces effets et cette qualité que l'on souhaite trouver dans nos assiettes ? Un principe simple est de ne pas acheter des produits comprenant plus de 5 composants, sérieux tri en perspective. L'application smartphone YUCA permettant de détailler les compositions des produits grâce aux code-barres est de nouveau d'actualité..

vendredi, avril 6 2018

Légiférer nos assiettes !

Un amendement en délibéré veut , en plus d'une loi votée en février 2016, imposer aux restaurateurs l'obligation de proposer à leurs clients de repartir avec un "doggy-bag". En clair de repartir avec les restes de son repas non consommé. Cette coutume anglo-saxonne se pratique a la demande du client, mais notre besoin de légiférer à tout va veut imposer aux professionnels de "pousser" le consommateur à le faire systématiquement. Comme si les services en restauration n'étaient pas suffisamment chargés. Nos édiles, bien concernés par la table, ont décidé de rendre obligatoire ce doggy-bag, comme si ils n'avaient pas "d'autre chat à fouetter"! Cette impression de carcan est toujours désagréable et improductif. Que d'heures, amendements, commissions, votes et énergies sont ainsi consacrés à un problème qui n'en est pas un. Tout ce travail pour l'intégrer dans le " projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable". Quel amalgame ! A la base cela part souvent d'une bonne intention mais pourquoi faire fi du bon-sens citoyen en s'immisçant jusque dans nos sacro-saintes assiettes. Une petite campagne de pub, utilisant tous les supports, ne suffirait-elle pas à initier le principe ? L'alimentation saine et durable ainsi que les relations interprofessionnelles se passent beaucoup plus en amont de nos assiettes. Et là il y a suffisamment de pain sur la planche et de causes sérieuses pour ne pas se disperser dans des ergoteries de salle à manger ! Nos députés s'égarent sans doute en confondant l'assiette du contribuable classée dans leur serviette avec nos belles serviettes côtoyant nos savoureuses assiettes...Aller à l'essentiel, voilà un bon moyen d'éviter ce type de surmenage disruptif.

lundi, avril 2 2018

Label imposture

Ne plus prendre en compte le sens strict du vocabulaire entraine des effets collatéraux dont le consommateur, épicentre de notre système, est une fois de plus le perdant. L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), crée voici 70 ans, est composée de représentants d'organisation de 165 pays. On peut se demander si le mode de fonctionnement de tel organisme n'est pas sujet à caution. Les intérêts de certains doivent avoir les moyens d'influencer le choix de l'ensemble, "talon d'achille" de ces méga-institutions. Sinon, comment comprendre, en matière de cosmétique, la nouvelle Norme ISO 16128, autorisant l'affichage du mot "naturel" sur l'emballage des produits sans fixer de pourcentage minimum et qui ne limite pas l'emploi de composants synthétiques ( conservateurs, stabilisants). Ce type de décision a comme un petit relent de lobby. Ces normes incontestablement nécessaires dans les secteurs de l'industrie et de l'économie deviennent "troubles" quand elles interviennent dans le secteur du Marketing, dans le but louable de protéger les consommateurs. On se rend compte de l'importance prise par la création de tous ces qualificatifs et toutes ces normes apposés sur les produits d'après les contorsions et les subtils arrangements négociés par les différents protagonistes. A priori, cela devrait être simple de choisir des couleurs (Nutriscore) ou des termes adaptés sur les emballages. Un produit avec un label Naturel doit être exempt de produit de synthèse. Il a toujours été prouvé que beaucoup de mots sont "dévoyés" pour servir une cause. Restons précis dans l'usage de notre langue que nous ne devons pas modifier pour la faire correspondre aux principes de la langue anglo-saxonne. Le tout est d'appeler un chat, un chat ! Bonnes fêtes pascales!

samedi, mars 31 2018

Anti-billot

A trop vouloir soigner, le remède devient poison. La consommation d'antibiotiques mondiale a progressé si vite (65% en 15 ans) qu'elle en prouve le mauvais usage. Il est évident que la solution de facilité est toujours retenue. C'est le principe de l'herbicide, il est tellement plus simple de tout vouloir éradiquer au lieu de traiter un mal après l'autre ! Il est vrai que dans les pays pauvres, le nombre de pathologies liées aux bactéries est tellement important, que l'utilisation des antibiotiques est justifiée. Mais il faudrait sans doute augmenter les moyens pour les aider à traiter les maladies au cas par cas. L'utilisation de ce remède un peu fourre-tout a entrainé une augmentation de 114% en 16 ans la prescription d'antibiotiques dans les pays à faible revenu. Si cette tendance n'est pas inversée dans moins de 15 ans cette consommation augmentera de 200%, causant 10 millions de décès par an, versus 700 000 aujourd'hui ! Il apparait, suivant l'étude des utilisations, que 30% des prescriptions ne justifient pas l'emploi d'antibiotiques. L'information, voire la formation, des métiers concernés ( au même titre que les agriculteurs) mériterait d'être sans doute plus fréquente pour modifier cette utilisation abusive et en inverser la tendance. La médecine doit restée dans le bio et non pas nous envoyer au billot ! :-(

mercredi, mars 28 2018

Yuka dit

Voici une application sympathique crée par 3 jeunes personnes pour faciliter l' "'information-produit". A l'usage il apparait que les étiquettes sont souvent illisibles ou absconses. Cette petite start-up a donc mis au point cette solution pratique consistant à découvrir les spécifications d'un produit en scannant le code-barre correspondant. A ce jour plus de 500000 références sont disponibles, complétées au fur et à mesure par 2 millions d'usagers.( en seulement 1an d'existence!). YUKA se veut indépendant des marques et fonctionne sur le modèle de Wikipédia. Vu l'usine à gaz de la mise au point par les fabricants "frileux"de logos de couleurs pour aider le consommateur, il y a fort à parier que cette petite appli efficace notant sur 100 les produits et indiquant rapidement les défauts et qualités nutritives des aliments va se forger un réel succès. Le premier test sera, sans doute, de scanner tout ce qui se trouve dans vos placards, c'est humain. Il est certain que vos prochains achats seront faits avec plus de discernement. Bien entendu, cela concerne, pour le moment, que les produits français. De plus, ces jeunes créateurs ne manquent pas d'humour et parsèment quelques commentaires amusants. Par exemple, les alcools ne sont pas référencés ...car tout le monde se doute bien du résultat. Bon appétit !

mardi, mars 27 2018

Faussebook

Si vous êtes un (une) utilisateur (rice) de Facebook, vous allez sans doute vivre quelques moments de solitude en découvrant l'historique complet de vos faits et gestes compulsés dans leurs archives. Depuis un PC, dans Paramètres vous pouvez télécharger une copie de vos données Facebook.Vous recevrez par mail, un fichier volumineux qui comportera toute votre vie "facebookienne" (Photos, messages, contacts, vidéo, sons, etc.). Ce recul sur votre passé peut être déstabilisant face à vos turpitudes de jeunesse... Un fichier "index" vous donnera accès à votre "pedigree". Vous découvrirez toutes vos relations et contributions aux groupes que vous avez appréciés ainsi que vos activités de l'époque. Dans la rubrique Amis (vu par l'algorithme) vous aurez tous vos contacts et même plus (les amis de mes amis sont mes amis), idem pour l'onglet Coordonnées. Il est possible de les supprimer de votre compte mais ne soyons pas naïfs, ils resteront archivés dans quelques data-centers. Vous pourrez relire également tous vos messages ainsi que les photos s'y trouvant. L'onglet Publicité, lui, vous permet de découvrir votre profil de consommateur et les marques possédant votre profil, même celles que vous n'avez jamais "likées". C'est étonnant mais afin de mieux vous "suivre" un identifiant propre à été créé pour votre mobile, indépendant de votre compte ainsi les cookies, eux, restent toujours opérationnels. Rien n'est anodin ! En fouinant dans les Paramètres publicitaires il est possible de les désactiver. Mêmes constatations pour l'onglet Applications qui retrace toutes les mise en relation avec votre compte. Si vous désirez effacer toutes vos traces antérieures, il n'existe pas de solution automatique, et il vous faudra effacer dans votre historique personnel tous vos messages les uns après les autres. Les procès pour usage abusif des données des utilisateurs commencent à s'accumuler. Cependant, il n'est pas simple pour les tribunaux de "raccrocher les wagons" après avoir sous-estimé la manipulation "pernicieuse" des algorithmes! Cette "pieuvre" a su se rendre incontournable en se faisant référencer sur tous les produits et sites commerciaux comme si il n'y avait pas d'autres moyens d'exister ! Bien joué, et ce ne sera pas simple de se "désengluer" de ce système car mêmes si les supports disparaissent les données, elles, subsisteront toujours.

samedi, mars 24 2018

Prendre soin, oui mais...

Dans un but louable bien que contestable nos édiles souhaitent baisser la vitesse sur les routes pour diminuer le nombre d'accidents mortels, en prenant en compte d'une manière un peu simpliste le rapport vitesse-accident. Il est vrai qu'à dos d'âne il y a moins de risque. Cependant, il serait préférable de trouver les moyens de diminuer la prescription des médicaments ( emballage, prescription, conseils, campagne publicitaires ) qui, lui, est un enjeu national sachant que le mauvais usage des médicaments fait trois fois plus de morts ( 10 000/an et 130 000 hospitalisations ) que les accidents de la route ! Il est évident qu'il est plus complexe de s'attaquer aux lobbies pharmaceutiques que de taxer tous les français par un simple changement de panneaux routiers. Ce n'est pas la volonté de limiter quelques émules de go-fast qui devraient pénaliser l'activité d'un pays, mais plutôt de supprimer celle, beaucoup plus accidentogène, de mal administrer l'usage des médicaments dans un but mercantile...

vendredi, mars 23 2018

Saisons niées

La grande distribution nous a perturbé dans nos modes d'achats traditionnels. Sous prétexte de "coller" à la demande des consommateurs (sans vouloir par la même occasion se faire distancer par la concurrence) les rayons proposent toute l'année l'ensemble des produits agricoles. Il serait peut-être judicieux d'adapter les étales en accord avec les saisons afin de privilégier les circuits courts de nos paysans et de suivre les cycles naturels des cultures pour diminuer les traitements (hormones, pesticides, conservateurs, engrais). Ces notions de saisons apprisent auparavant à l'école primaire n'ont plus droit au chapitre. Pourquoi ne pas utiliser, en cherchant 5 secondes sur le Net, les sites d'informations proposant les calendriers des fruits et légumes de saison qui sont en moyenne près d'une trentaine par mois ? Bien sûr, cela nécessite de redécouvrir des recettes anciennes pour accommoder des produits récurrents mais le jeu en vaut la chandelle. La Nature fait si bien les choses, par exemple en hiver, nous disposons des agrumes pour nos besoins en vitamines et des choux, betteraves, endives et pomme de terre pour nous tenir au corps. En fait, chaque saison nous propose un panel de produits variés et bien adaptés...pourquoi s'en priver! A l'opposé, acheter des produits hors saison encourage la main-d'oeuvre illicite sous payée qui travaille dans des condition inhumaines. Cela entraine aussi des aberrations comme faire subir des coûts de transport, hyper-polluants, supérieurs à la valeur des marchandises (1,8 millions de camions par an de fruits et légumes viennent d'Espagne car le transport routier est privilégié au lieu du rail qui nécessite des investissements à long terme, incongru pour la durée des mandats politiques). Comment également passer sous silence la dilapidation des réserves en eau des régions de cultures intensives ? Le consommateur est loin de s'imaginer que son acte d'achat est un encouragement donné à ces politiques dénaturées. Bien sûr, face aux décisions européennes qui favorisent ces choix de production il a l'impression de ne pas faire le poids, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Pourquoi ne pas considérer l'action d'acheter comme un moyen de modifier le systéme, à défaut d'avoir la possibilité de voter plus souvent ! N'oublions pas de respecter les saisonnalités en vérifiant en début de mois ce que la Nature nous a concocté!

mercredi, mars 21 2018

Face book écorné

Une nouvelle affaire secoue les politiques américains, qui se "réveillent" enfin, suite au détournement de dizaines de millions de profils d'utilisateurs par un sous-traitant de Facebook durant la dernière campagne présidentielle. Déjà qu'une affaire est en cours sur son implication concernant l'influence de pressions russes pendant les dernières élections. Bien qu'un accord sur les données personnelles ait été signé en 2011 avec la Federal Trade Commission, il semblerait qu'une gestion à la "cow-boy" ait enfreint allégrement cet engagement, annonçant de ce fait de lourdes sanctions financières bien que toujours relatives au vu de la puissance étatique de la cette monstrueuse entité. Ces flagrants délits prouvent, une fois de plus, que la mégalomanie entrainera toujours des dérives surtout quand elle est le fruit de la monétisation des données de la quasi totalité de la population de la planète. Comment ne pas anticiper de tel modèle hégémonique ? Le mal est fait et toute prise de conscience tardive est, hélas, vaine. Problème générationnelle, s'il en est, car demander à des hommes politiques du siècle dernier (s-1) de prévoir les choix de jeunes entrepreneurs qui anticipent déjà le prochain siècle (s+1), est plus qu' "aléatoire" ! Il faut mélanger les classes d'âge, pour diminuer ce "grand écart", et faire bouger ces chambres et commissions coincées dans les raisonnement de leurs ainés. Toute bonne remise en question reste constructive, mais le temps presse...

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