La création informatisée de cartes grises a été ouvert en novembre 2017. Le souci est qu'il y a un toujours un "saut" entre la théorie et la pratique. En 6 mois, le blocage de plus de 450 000 cartes grises (soit 20% des immatriculations de 2017) paralyse la mise en circulation d'autant de véhicules. L'Administration se fixe souvent des délais pour correspondre au calendrier politique et budgétaire, c'est normal. Cependant, avec le recul, il est notable qu'une mise en application abrupte du jour au lendemain, empêche l'adaptation en douceur des systèmes et des personnels. Comme dans la conduite d'une voiture, si on embraye trop sèchement, on cale ! La concentration des demandes dans 9 centres informatiques ( qui gèrent également les permis de conduire) aurait du normalement tenir compte du volume de cartes grises en latence dans le système traditionnel traité, auparavant, par 22 préfectures. On peut se douter que cette étude a été rapidement étayée pour répondre au stress d'une hiérarchie qui a intégré un peu trop vite les mauvais principes du "privé". Dommage, le rattrapage de tel "couac" de lancement entraine beaucoup de dégâts collatéraux, rarement budgétés et dont la responsabilité se fondera, comme à l'accoutumée, dans le "melting-pot" institutionnel. Il serait sensé de redonner toute sa place à l'humain et de dominer, au lieu de subir, le diktat fallacieux du temps....