La succession des épreuves aux J.O. d'hiver a mis en valeur la bonne préparation générale de nos athlètes. Cependant, on peut se demander si la préparation psychologique est à la hauteur. Car dans ce genre de confrontation la force morale est aussi importante que la physique. Nous ne connaissons pas le détail des préparations mais peut-être qu'une dose plus importante de sophrologie collective et individuelle serait bénéfique afin de pouvoir continuer à utiliser tout les potentiels en dépit des évènements. Ainsi, lorsque l'on observe les épreuves de tir au biathlon de certaines nations, comme les épreuves de slalom on peut remarquer des scores exceptionnels en dépit du contexte. Il apparait souvent que les exploits français sont dus essentiellement aux fortes qualités individuelles. Peut-être que les fédérations pourraient intensifier ce volet psychologique des préparations tout en allouant plus de moyens à ces sportifs de haut niveau qui par leurs résultats arrivent à insuffler un esprit "tonique" à la Nation. Il ne faudrait pas que ces grosses entités administratives, gérant des budgets mirobolants, oublient dans leur souci de "tirer la couverture" à elles, de choyer nos sportifs en les mettant à l'abri de tous ces tiraillements internes.