Les subventions agricoles européennes créent des zones d'agriculteurs favorisés privilégiant la production intensive poussant la culture ou l'élevage dans des extrêmes qui desservent nos assiettes et de par le fait notre santé. La production biologique de masse n'est pas la solution quand on analyse tous les effets collatéraux d'une telle politique (qualité nutritive et gustative, pathologies diverses, dispersion d'engrais et pesticides, etc,,,). Le souci est que cette sacro-sainte dépendance des aides européennes fausse la diversité naturelle de notre tissu économique. Ainsi, "en creux" à cette politique d'aides pour les grosses exploitations, le tissu millénaire des petites exploitations disséminées par les monts et par les vaux de notre pays souffrent de la volatilité des aides vitales nécessaires à leur survie. Il serait sensé de les considérer, au même titres que les artisans, comme une part de notre patrimoine à sauvegarder pour la pérennité de notre économie alimentaire et touristique. Cette dernière est, en effet, notre futur national assuré que beaucoup de pays nous envient et que peu de politiques ont intégré. Cette "guerre", dont on cache le nom, faite par les lobbies de tous les pays qui nous "taclent" à coup de textes, de brevets, de procès et d'allocations budgétaires cherche à nous défavoriser. Et actuellement, les premiers en "ligne de front" sont les petits agriculteurs, suspendus à un redécoupage des zones précaires de nos campagnes. Ces zones défavorisées" préservent l'intégrité de nos paysages et de notre culture au sein de notre pays, plus représentatif que toutes les mégalopoles urbaines. Ces dernières sont, par ailleurs, bien heureuses de pouvoir retrouver leurs racines pour s'y ressourcer. Le travail numérique délocalisé est bien adapté à la revitalisation de ces contrées qui savent, elles, produire des produits sains bénéfiques pour notre santé. Ne soyons pas distraits dans notre confort quotidien , restons vigilants auprès de nos politiques ( maires, députés, ministres ) par tous les moyens dont on peut disposer. Façonnons un bel avenir à nos enfants !