Les lois du marché sont parfois tristement détournées pour augmenter sans cesse des profits indécents. Comment des laboratoires pharmaceutiques peuvent-t-il expliquer la création de pénuries, à l'instar des vulgaires enseignes de la Grande Distribution, afin de multiplier le prix des produits à fort profit ( jusqu'à 50 fois le prix d'avant la crise crée , ex. la Camustine en chimiothérapie). De plus le choix d'abandonner les médicaments peu rentables tombés dans le domaine public bien que vitaux pour les patients, est pour le moins révoltant. C'est, hélas, un triste principe de notre économie. Ethique, déontologie sont -ils des mots à supprimer du dictionnaire ? La parade existe cependant, comme les U.S.A. l'ont trouvée en créant des unités de fabrication gérées par des groupements de centaines d'hôpitaux. Dans la même veine, on ne peut que constater la politique "sans foi, ni loi" des G.A.F.A. imposant leur hégémonie au monde entier, tel Facebook dépassant les 2 milliards d'abonnés. Nous sommes entrés dans l'ère des algorithmes qui transforment toutes les données que chacun émet sur la toile pour créer un corset sur mesure pour "forcer" le consommateur à "se réaliser" dans ses pulsions d'achats. Hélas, peu d'écho n'est donné à ces manipulations médicales ou psychologiques. Pas assez de consensus des gouvernements n'est trouvé pour gérer ces marchés ouverts ( le Far west est encore d'actualité !). Il est triste de constater qu'il sera toujours nécessaire de tracer des limites pour endiguer ce mal qu'est la frénésie d'argent poussant inexorablement certains hommes à assimiler leurs congénères à de simples "moutons".