Quand on boit un verre de vin, un verre de whisky, un verre de champagne on ne peut pas conduire sous pretexte que l'on a bu qu'un verre car le taux d'alcoolémie est calculé en additionnant la totalité de l'alcool ingéré ... Cela devrait être la même chose pour le nombre impressionnant de pesticides utilisés dans notre alimentation. Or les normes européennes préconisent des valeurs maximales pour chaque type de pesticide sans se préoccuper de la dangerosité liée à leur combinaison entre eux! Sidérant ! Ainsi deux pesticides inoffensifs peuvent devenir cancerigénes quand ils s'assemblent et à l'inverse, d'autres peuvent voir leurs effets annulés. Ce principe de précaution appliqué pour l'eau ne l'est pas pour les pesticides, pourquoi ? Dire que 36 traitements sont appliqués pour les pommes dont 3 à 5 résiduels dans notre assiette. Pour les salades et le raisin il peut en rester 5 à 10. Régulièrement de nouvelles molécules sont inventées en plus des 400 types de pesticides existants! Sachant qu'un quart de ses pesticides sont des perturbateurs endocriniens, les générations à venir vont être "gâtées". Comment ne pas prendre en compte cet "effet cocktail " ? Les experts sont-ils aveugles ou les laboratoires sont-ils définitivement intouchables ?