Ce qui devait arriver, arriva las autolibs font un flop retentissant. Encore un projet mal ficelé concocté par des élus désireux de s'en servir comme argument politique. Le mélange des genres n'est jamais bon. Plus les structures à mettre en place sont chères et contraignantes plus le dossier est périlleux. Étonnant que les édiles parisiens n'aient pu faire aboutir un projet viable indolore pour le contribuable (vélib ou autolib). Sont-ils de taille à négocier avec des businessmen aguerris? Est-il difficile de s'inspirer d'idées qui fonctionnent à l'étranger? Les autolibs vont laisser une ardoise de plus de 230 millions d'euros. Et personne n'y perdra son mandat alors que d'autres sont poursuivis et destitués pour des factures de quelques milliers d'euros...Cette somme est peut-être une peccadille dans la globalité d'un budget mais en temps de rigueur n'est-il pas logique de perdre les mauvaises habitudes du passé (cf. Notre dette nationale).Encore une affaire qui viendra surcharger nos tribunaux saturés car bien entendu chacun à sa fierté à défendre ! A Rome les autolibs ont intégré les infrastructures de la ville et le prix du parking est inclu dans la location ce qui assure la rentabilité du service et la simplicité d'utilisation. Preuve s'il en est que le pragmatisme est de bon conseil. Il faut espérer que l'accueil des J.O. 2024 dans la capitale saura en abuser, sinon la facture risquera fort d'ajouter encore une ligne "salée" dans la colonne "Débits". Des potentiels repreneurs du marché sont en vue, espérons que là encore cela ne fasse pas un "flop" comme le dernier repreneur du marché des velibs.Vous avez pensez compétence?...