Des accords d'importation d'huile de palme pour la fabrication de bio-carburant ont été validés. Bien entendu, cela crée beaucoup de légitimes contestations. Cet accord passé, une fois de plus, en catimini par la précédente législature dessert notre agriculture qui produit du colza et du tournesol dans les règles de la préservation de l'environnement. Le groupe de la filière colza française importe également de l'huile de palme ce qui le place en position délicate pour défendre ce dossier. Il est regrettable que le grand nombre de pays utilisateurs de cette ressource issue de la déforestation repousse l'ébauche d'un consensus mondiale. L'actualité présente nous prouve que ce constat se vérifie pour tous les problèmes relatifs à notre biodiversité et donc à la pérennité de notre espèce. Peut-être qu'un jour les souhaits d'imposer des contraintes seront accompagnées de beaucoup plus de solutions alternatives pour suppléer le manque à gagner des populations et gouvernements concernés ! Le factuel ne prédomine-t-il pas toujours sur l'utopie ?