Les échanges internationaux de marchandises permettent, hélas, l'introduction de parasites exotiques en tous genres. Après le frelon asiatique, les tortues de Floride, le charençon et le papillon du palmier, le moustique tigre ...voici le ver Plathelminthe. Ces vers plats de couleur jaune avec deux lignes noires le long du corps ou noir avec deux bandes dorées et parfois une tête plate peuvent mesurer jusqu'à 40 cm et menace la biodiversité car ils se nourissent principalement de vers de terre. Arrivés en France depuis une vingtaine d'années, ce sont des prédateurs redoutables des limaces, escargots et lombrics qui sont indispensables à l'aération de nos sols et à la création de l'humus. L'une de ces espéces géantes,les Bipaliinés, à la tête en forme de marteau sont toxiques au toucher car recouverts d'un mucus et sont capables de manger, aprés les avoir paralysé des proies 50 fois plus lourdes qu'eux. Ils se reproduisent par clonage ou scissiparité une fois par semaine, doublant, ainsi, dangereusement la population d'une façon exponentielle. De plus ces vers, du fait de leur toxicité, n'ont aucun prédateur et peuvent se loger également dans les pots de fleurs. Il faut espérer que nos scientifiques vont s'y intéresser activement pour trouver rapidement une méthode pour les éradiquer d'une maniére plus plus efficace que celle utilisêes pour les charençons du palmier. Pour le moment la seule solution est de les détruire quand on en trouve en adressant un mail avec localisation, date et si possible photo à justine@mnhn.fr (Museum National d'Histoire Naturelle sur https://inpn.mnhn.fr/ ) pour éditer les cartes correspondantes de propagation. Pour certains il est possible de les piéger en les attirant dans une bouteille en verre contenant un peu de sirop de sucre. Soyons vigilants car les medias sont, une fois de plus, par trop discrets sur un sujet aussi crucial pour notre biotope humain !