Notre organisme s'adapte naturellement dans son environnement depuis la nuit des temps. Notre brêve vie ne nous procure guère l'occasion de nous en rendre compte. Un peuple de pêcheurs d'Indonésie, les Bajuns, en est un bon exemple. Pratiquant la pêche sous-marine en apnée, ils passent 60% de leurs journées sous l'eau. Cette activité les amènent à rester un quart d'heure sous l'eau pour atteindre des profondeurs de 70 mètres. Après étude, il ressort que la mutation de certains de leurs gênes fait que leur rate est 50% plus grosse que celles de leurs concitoyens non pêcheurs. Cet organe libère effectivement davantage d'oxygène en situation de stress comme la plongée. Ce constat de notre vivant est intéressant et laisse songeur sur les prochaines mutations qui vont découler de nos nouveaux modes de vie. Imaginez que nos yeux, tels des écrans, deviennent carrés ?...