Au fil des mandatures il est passé d'usage de ne pas vouloir considérer le "burn-out" comme une maladie professionnelle. C'est encore et toujours une histoire de "gros sous". Aucun organisme ne veut bien sûr assumé et par là même prendre en charge le coût des dégâts causés par ce syndrome subi par les salariés qui pendant tous ces atermoiements continuent de "trinquer". On parle de responsabiliser les employeurs afin de miser sur la prévention plutôt que sur la réparation: Affligeant de gérer "l'humain" comme un vulgaire parc automobiles ! Il est vrai qu'en théorie la solution est simple, il suffirait de redonner toute sa place à la considération de l'individu en cessant de le traiter comme une simple variable de gestion. L'homme n'a pas pour fonction d'être assimilé à un agrume...en l'occurrence un citron ! Pourquoi ne pas trouver un compromis entre les caisses de la Sécu et celles des employeurs, car en fait toutes les structures sociales restent, somme toute, concernées voire responsables ! Certains, dont l'OMS, disent que ce n'est pas une maladie 100% professionnelle, le "hic" est que l'on oublie d'intégrer le fait que pour nombre de salariés leur travail est toute leur vie ! Est-il humainement possible de se scinder en laissant une moitié de soi au travail et l'autre moitié chez soi ? Si le symptôme a pu être identifié dans ce cas passons à la seconde étape: la formulation de la pathologie correspondante, adaptée aux nouvelles contraintes du monde de l'entreprise. A priori le burn-out ne touche pas les pêcheurs à la ligne mais bien ceux qui subissent les règles toujours plus dures de la Société et du monde du travail ! Quid pour le "bore-out" des personnes mise "au placard" ...