La Commission Européenne fait feu de tout bois même dans des secteurs inattendus qui ne semblent pas franchement primordiaux par rapport aux décisions cruciales des enjeux sociaux, des engrais, des pesticides ou des nano-particules. Ainsi la réglementation des ingrédients naturels utilisés dans la fabrication des parfums a focalisé toutes les énergies comme si la santé publique en dépendait...sans doute encore quelques lobbies industriels forçant la main des commissions européennes afin de faire modifier les formules pour mieux entamer nos fleurons nationaux industriels ! L'argument suprême est de diminuer les risques d'allergies comme si les molécules synthétiques étaient inoffensives ( cf. les désodorisants cancérogènes). Résultat des courses, une nouvelle fois, des secteurs d'activités sont directement touchés ( producteurs récoltants, parfumeurs, etc..) alors que les parfums français aussi essentiels dans la mode que la haute couture ou la joaillerie devraient faire partie de notre patrimoine. Que nenni, la C.E.E. a préfère dénaturer ce pilier de notre économie ( plus de 20 milliards en 2013). L'industrie du parfum a été ainsi forcée de remplacer ses ingrédients essentiels ( mousse de chêne, muguet,lyral, etc..) par des ersatzs qui ont modifié de ce fait l'empreinte olfactive des grands parfums. Par conséquent, les effluves des parfums à forte personnalité finissent par ressembler à des parfums d'ambiance. Bien que le flaconnage soit conservé le plaisir d'avoir des parfums d'exception fruit du travail de toutes les générations passées vient de nous être supprimé ! Dommage de voir disparaitre ces belles notes capiteuses qui égayaient notre quotidien en permettant de personnaliser les effluves de chacun d'entre nous ! On ne peut s'empêcher de se poser des questions face à ces spoliations et cette volonté administrative de tout vouloir niveler...