Il est étrange, pour un gouvernement, de ne pas se donner les moyens de faire une étude crédible sur les comportements des usagers de la route. La baisse de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire en est un parfait exemple. Un test de 2 ans a été mis en place or impossible d'en connaitre les résultats, même si certains paramètres ont pu changer. A côté de cela nos décideurs semblent se baser sur des études plus qu'anciennes ( plus de 50 ans!) faites en Scandinavie lors du changement de sens de circulation...ce qui est loin d'être pertinent. Il est évident que l'impact du choc est réduit proportionnellement à la vitesse, mais ne doit on pas tenir compte du comportement "naturel" des conducteurs. Limiter à 80 km/h des infrastructures sous-équipées ( état des revêtements, manque de panneaux, éclairages inadaptés, etc...) faute d'une mauvaise allocation des budgets surtout orientés vers des suréquipements électroniques ( notamment néerlandais, mauvais pour la balance commerciale) est inéquitable. Des véhicules banalisés hi-tech devront nécessairement rouler à vitesse basse pour "piéger" les conducteurs forcés de les doubler...un non sens! Une technique valable sur autoroute est inadaptée sur une route secondaire ...évident! Et que dire des poids lourds qui ont un tachymètre plus précis que les voitures, augmentant le nombre de dépassements dangereux. Sachant que l'une des situations les plus dangereuses est le dépassement, il est aberrant d'en augmenter le nombre avec une distance plus longue du fait de la suppression de la marge de survitesse de sécurité. Pourquoi faut-il que les décisions soient si souvent prises par des personnes "enfermées" dans leurs théories.? Ne vaudrait-il pas mieux responsabiliser les usagers par des campagnes d'informations et mettre plus d'effectifs sur le terrain ? Tout ne doit pas se résumer à la compilation de chiffres, il est et sera toujours primordial de laisser toute sa place à l'humain. Tablons que 2018 en soit la preuve ...