Insidieusement la société de consommation nous transforme en numéro. Ainsi le secteur bancaire, la téléphonie, la distribution et tant d'autres secteurs d'activité considèrent le consommateur comme un nombre parmi les colonnes de tableaux sensés synthétiser les performances de chacun des acteurs économiques. Mais un grand nombre de ces sociétés oublient le pouvoir d'adaptation de la nature humaine. Ainsi les individus vont considérer de plus en plus ces structures économiques comme de vulgaires choses, voire nombres, à leur tour...acte de la disparition définitive de la relation privilégiée traditionnelle entretenue par les acheteurs avec leurs fournisseurs. Il est étrange de tirer un trait sur des réseaux fondés sur des valeurs humaines alors que notre intuition nous alerte que cela prendra tellement de temps d'essayer de recréer un semblant de tissu identique quand le numérique deviendra roi. A l'ère des grands choix de vie nécessitant une vision d'avenir il est dommage de ne pas savoir lever les yeux subissant la conséquence d'avoir toujours la tête dans le guidon de la performance immédiate...