On ne peut que constater qu'un "capitaine d'industrie" ayant réussi dans sa branche d'activité n'est pas toujours compétent pour intervenir dans le secteur médiatique. Combien d'entre eux, à travers les continents, se sont cassés les dents en essayant d'imposer leurs vues réductrices et autarciques dans des sociétés de presse ou audiovisuelles par définition créatives et ouvertes sur le monde...Les régles de marché en vigueur dans des secteurs concurentielles de l'industrie ne peuvent pas s'appliquer dans la gestion interne d'un groupe audiovisuel. La hauteur de vue et la délégation n'ont jamais été les qualités phares de ces chefs d'entreprises omnipotents qui perdent naturellement le sens des réalités en voulant toujours imposer leur choix tel un droit divin. Il n'y a pas de raison qu'à l'instar du péquin moyen, certains paragons entrepreneriaux ne puissent plus être en phase et se retrouver déconnectés avec les nouveaux principes de notre temps ...