La Commission Européenne continue sur sa même trajectoire pour traiter les dossiers relatif à l'avenir du Net. N'est-il pas flagrant que la structuration des choix engageant notre futur d'une manière vertigineuse est biaisée au travers de traitements nébuleux où les décideurs européens n'ont jamais l'ensemble des cartes en main et que les lois agglomérant des décisions parcellaires mettent au jour des principes sociétaux aliénant le citoyen mis devant le fait accompli. Les grands groupes économiques, agronomiques, médiatiques, pharmaceutiques, ont un savoir-faire de lobbying qu'il est difficile d'immaginer en "noyautant" les dossiers tels les virus informatiques. Après la gestion parcellaire des O.G.M., la spoliation de notre patrimoine agricole voilà que la Commission Européenne veut légiférer sur soit disant la protection de l'internaute! Dés qu'elle jette un regard sur un secteur d'activité on ne peut qu'être effrayé. Actuellement, le but sera de permettre à 4 groupes hégémoniques du Net de constituer des banques de données sur les préférences des internautes pour, bien sûr, pouvoir s'accaparer la manne publicitaire. Non content que cela soit déjà fait sans notre consentement voilà qu'une loi veut instituer cette dérive dans les textes pour OBLIGER l'internaute d'indiquer ses préférences via les cookies. Cette gestion de notre quotidien par des lois pléthoriques laisse l'impression d'une naiveté intrinséque de nos êdiles européens auto-cooptés. Il est de notoriété publique que l'Homme, élu ou non, peut difficilement appréhender le penchant supprémaciste de visionnaires baignant dans la haute technologie.... Liberté, liberté que d'inepties on commet en ton nom !