Les démocraties élisent, entre autres édiles, leurs présidents. Force est de constater que les imbrications entre la vie privée et publique de ses derniers est loin d'être gérée "raisonnablement". Les conflits d'intérêts sont légion et peu de contrôles osent aller à l'encontre du personnage élu au poste suprême d'un pays. "Suprême" voilà où le bât blesse.! Une fois élu la nature humaine fait que peu de personnes ont la sagesse de "garder les pieds sur terre". Comment est-il possible de limiter ces débauches de dépenses somptuaires, ces usages privés de biens nationaux et ces dérives cumulées au cours des mandats entrant imperceptiblement dans les us et coutumes ? Une foultitude de commisions existent mais dont les avis sont simplement consultatifs ...on n'est pas à quelques lignes déficitaires près! Sans regarder par delà l'Atlantique, où les américains vont sentir la "douloureuse" du train de vie fastueux de leur nouveau président, il est tristement amusant de comparer la façon de vivre de la chancelière allemande et celle de nos présidents. Le pragmatisme, l'intégrité et le professionnalisme devraient être des qualité "sine qua none" pour remplir cette fonction... Mais comment modifier un système quand les décideurs en sont les bénéficiaires et que les différents laborieux cabinets, véritable éminences grises, traversent imperturbablement le temps et les consultations électorales en préservant bien leur influence?