La réalité des chiffres gagne toujours sur les errements politiques de certaines décisions. La gestion des autoroutes qui a été privatisée en 2006 (dommage de vendre la poule aux oeufs d'or pour combler une partie de l'endettement national!) est naturellement dommageable pour les utilisateurs. Le souci est que le fait de geler pendant un an le prix des péages pour une meilleure audience politique ne fait que décaler dans le temps le rattrapage de la rélitée chiffrée de toute gestion pragmatique par essence. En fait il a donné lieu à un rattrapage sur la période 2019 à 2023 qui va, en fait, coûté aux automobilistes 500 millions d'euros sur les 20 prochaines années, durée restante des concessions qui a été rallongée ! L'autorité de régulation, l'ARAFER, a également mis en lumiére que les résultats nets en 2015 de t'ensemble des sociétés d'autoroutes a augmenté de 16,5% et les dividendes de 127,5%. rétrospectivement cela fait mal à notre portefeuille et prouve une nouvelle fois que la démagogie n'a pas sa place dans les choix économiques!