A l'orée de la course à l'élection présidentielle 2017 les candidats se pressent sur la ligne de départ. Le nombre de postulants, à condition de trouver 500 signatures de soutient, atteint la soixantaine, du fait de l'instauration des primaires. Il faut espérer que des tests de compétence soient instaurés pour retenir les meilleurs ... La tendance actuelle est que chacun se sente obligé de sortir un pensum, en toute simplicité, pour égaler le parcours de leurs ainés. Le souci est que pour donner de l'épaisseur à leurs écrits et les mettre en avant sur les consoles des libraires ils se sentent obligés de distiller des confidences "people" et des idées allant à l'encontre des idées de leur parti ou même de leurs précédentes déclarations, ce qui est loin d'éclaircir les discours politiques. Ainsi, l'Homo politicus restera trop souvent déconcertant pour le citoyen moyen ... et cela restera toujours un problème !