Il est étonnant de vérifier les tristes conséquences de notre incapacité à réviser nos shémas politiques. Comment expliquer la gabégie due aux revirements des décisions politiques. Pourquoi les choix économiques privilégiés par une mandature sont délaissés par le gouvernement suivant ? Actuellement il est en injustifiable de subventionner des filières pour décider d'un trait de plume leur suppression. Les nouvelles énergies sont régulièrement sapées par ces atermoiements politiques ( panneaux solaires, éoliennes, énergies marines, autolib, informatiques, etc...). N'est-il plus possible de faire des plans structurels bien pensés à long terme ? Sûr que l'externalisation de certaines technologies comme celle des radars est, de fait, plus simple à gérer. Notre suffisance intellectuelle coûte pourtant chère à la collectivité. Pourquoi refuser de s'inspirer d'idées ou technologies étrangéres pour ne pas faire d'ombre à ces pans administratifs peu enclin à se remettre en question à l'heure des nouvelles technologies. Est-il encore concevable de budgéter par l'allocation d'enveloppes soumises à des restrictions si le budget précédent n'a pas été utilisé ? Est-il normal de compter chaque été les noyades d'enfants alors qu'il est possible d'apprendre à nager en milieu scolaire dés le plus jeune âge ? Dans certains pays les enfants de 7 ans ont leur brevet de sauveteur et qu'en est-il en France ? Quid des langues étrangéres ? La pléthore de subventions n'est-elle pas plus pénalisante que stimulante ? Il est temps de libérer la créativité en lui laissant le choix de s'auto-financer. Le temps presse car il a tendance à se compresser pour laisser de moins en moins de place aux tergiversations et prérogatives des "petits chefs"....