Des examens ont prouvé que les nano-particules de l'encre des tatouages circulaient dans le corps pour se fixer sur les ganglions lymphatiques. Ainsi, la preuve est faite que pas plus de précautions devraient être prises dans l'utilisation de ces nano composants dans notre environnement et notre alimentation. Que dire des pots d'échappement catalytiques, des colorants et additifs alimentaires, des cosmétiques, des vêtements et tous ces nouveaux produits issus des nouvelles découvertes dont on n'a pas encore défini les conséquences. Trop souvent, l'innovation engendrée par les laboratoires piétine un principe de précaution élémentaire: faire une étude d'impact exhaustive afin d'éviter les dommages collatéraux engendrés par une mise en oeuvre trop rapide. Les nanoparticules non biodégradables ont de fortes chances de déplacer la pollution humaine à une échelle de taille irréversible et ingérable. Peut-être qu'un jour le temps mercantile cessera de nous imposer sa loi ?